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Parthenope est une chimère. Une beauté envoûtante, incommensurable à l'image de la ville qu'elle incarne : Naples.
Un film anthropologique fascinant, à la recherche des Hommes, de leurs vices et de leurs fantasmes, à la quête archéologique d'une région millénaire, à l'interprétation des mythes grecques et italiens, le tout vu de l'œil d'une cariatide à l'épreuve du temps. Aussi céleste que son actrice, la cité prend toute son ampleur et son exubérance dans un film plein de mystère et c'est peut-être cela qui nous plaît tant...
Car Parthenope se mue au fil des rencontres et de son regard, allant du spleen à la décadence, réinventant le sacré au dédale des rues et des îles.
Paolo Sorrentino signe son retour sur grand écran avec un film aussi esthétique qu'allégorique. Parthenope est un peu comme un rêve miroir de son précédent film "LA MAIN DE DIEU", aussi une continuité dans ses hommages aux capitales Italiennes, et une lettre d'amour à sa ville d'origine l'inimitable Napoli.
Par Juliette du Rialto
La vie de Parthénope de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine dépourvue d’héroïsme mais éprise de liberté, de Naples, et d’amour. Les amours vraies, indicibles ou sans lendemain qui vous condamnent à la douleur mais qui vous font recommencer. Le parfait été à Capri d’une jeunesse insouciante malgré un horizon sans issue. Autour de Parthénope, les napolitains. Scrutés, aimés, désillusionnés et pleins de vie, que l’on suit dans leurs dérives mélancoliques, leurs ironies tragiques et leurs moments de découragement. La vie peut être très longue, mémorable ou ordinaire. Le temps qui passe offre tout le répertoire des sentiments. Et là, au fond, proche et lointaine, cette ville indéfinissable, Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et peut nous faire mal.